11 septembreTant pis pour les vipères.Un petit coup de frais les réveilla le soleil était bien bas et le moral d’Ugo aussi. Certes il vagabondait avec une fille belle comme jamais il n’en n’avait vu d’aussi belle et douce, mais il était devenu un assassin et un fou confirmé sans traitement. Il se garda bien de s’en ouvrir à sa belle tout en mâchant un divin saucisson.Où allaient-ils ? Cette question revenait comme un leit motiv. Ils fuyaient, ça c’est sà »r.- Adèle, nous reste combien de pognon ?- Ah non, tu ne vas pas recommencer !- Faut qu’on quitte le pays, c’est la seule solution pour échapper à la police...- Avec le pognon dont j’ai soulagé Max, trois cents euros...- Tu perds pas d’temps, ma belle, tu te fais violer et dix minutes après que je le tue tu penses à lui tirer son fric. Mà »re la fille, mà »re.L’orage gronde.- D’abord, il ne m’a pas violée j’étais plus forte que lui, sous entendu je n’avais pas besoin de toi, deusio t’es bien content de l’avoir, l’oseille !- Mais je n’ai jamais une seconde pensé à t’agresser, répond l’hypocrite, c’était purement admiratif.Un courant électrique traverse le corps d’Ugo, il la prendrait bien là , dans les fougères. Mais les vipères.Tant pis pour les vipères.A suivre... demain !
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