15 aoà»t

 

Picon bière

 

Deux crème brà»lants. Leurs fringues s’égouttèrent sur le parquet irrégulier, puis quatre péquenots entrèrent qui les dévisageaient comme s’ils étaient des aliens et murmuraient en s’installant... Sauraient-ils ? Sauraient-ils quoi ? qu’ils avaient estourbi et mangé un lapin volé ? Cependant Adèle et Ugo avaient des âmes de fuyards et quoiqu’il en fut, les deux fuyards fuirent, emportant le reste de leur croissant. La pluie ne cessait pas.

Adèle : j’ai froid. Visitant le village ils se réfugièrent dans une ancienne bergerie isolée se déshabillèrent dans le foin et étalèrent leur vêtement. Dieu qu’elle était belle. Mais pas toucher, délicieux supplice. La chaleur de leur corps trempés fumait, la pluie cessa vers midi.

- On va pas bouffer de lapin grillé tout le temps, et puis, ce serait bien de savoir...

- Cap ?

- Cap.

Une gargote miraculeuse au milieu du bourg. Adèle achète un paquet de Malboro commande deux menus du jour alléchants, et chope le journal.

- Prendrez-vous l’apéritif ?

- Ben pourquoi pas ?

Ugo hésita, une petite semaine qu’il se passait de sa dope et de temps en temps, elle se rappelait àson bon souvenir.

- Un picon bière, dit Adèle

- D... Deux.

 

A suivre... demain !

Tweeter

Suivre @blackoutedition

© Black-out