19 aoà »tBravadeQuelques jours noirs Ugo préfèrerait que tout ça cesse. Le repos. Eternel. Fermer les yeux et ne plus les ouvrir jamais sur les tortures de la vie. Quelquefois même il saisit sa serpette, mais paradoxalement, dans un espace de spleen total, c’est un jeu, une bravade. Car il savait qu’il n’en aurait jamais le courage. D’abord parce qu’il a une peur panique de la douleur. Et puis s’il réussissait, la suite il n’en saurait rien. Des souffrances, certes mais, de l’odeur de la glycine, du goà »t de la peau d’Adèle, il n’en saurait rien. NON. Que la mort vienne le surprendre dans son sommeil, sans haine ni douleur... Dans sa vie ordinaire il se jetait alors comme un guépard sur sa proie sur son tube de Lexo, son amie le tube de Lexo. "Méfiez vous de mes amis mes ennemis je m’en charge" avait dit un grand homme par la taille... Mais là , point de planche de salut. Alors s’évader par la pensée, survoler la canopée, depuis qu’il connaissait la signification de ce mot, il se régalait à le tourner et le retourner dans sa tête. Coller des mots les uns à côté des autres pour obtenir une jolie musique. Ecrire, un jour il écrirait, et peut-être serait-ce une partie de la solution...A suivre... demain !
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